Promenade bucolique Lac Du Barry puis La Cartoucherie

Un peu d’historique:

A) le parc et le lac Du Barry

1608-le domaine est acheté par la famille Purpan, lignée d'illustres médecins qui sont anoblis par le Roi. Le dernier héritier, Purpan Pons-François doyen de la faculté de médecine puis de l'université est l'auteur d'une Pharmacopée toulousaine.

C'est lui, qui donne son nom à l'hôpital construit 300 ans plus tard au cours de la première moitié du XXème siècle.

1784- Les belles-soeurs de madame du Barry favorite de Louis XV, achètent le domaine.

( un autre domaine propriétaire de la même famille, le château de la Reynerie)

Elles rénovent, agrandissent et embellissent le château et lui donnent son architecture et son élégance actuelles.

Elles plantent des vignes, des arbres dont le MAGNOLIA DE PURPAN. Celui-ci est considéré comme l'un des plus beaux arbres d'Europe. Il a reçu en 2009 le label "Arbre Remarquable de France", sa ramification exceptionnelle couvre 1300m2 pour une hauteur de 24m.

1920- le domaine est acheté par l'administration de l'Ecole Supérieure d’Agriculture de Purpan grâce à un mécène, le Marquis de Villeneuve.

1969-la construction de la partie ouest du périphérique toulousain coupe le domaine en deux.

1970-création du parc et du lac Du Barry en bordure du domaine de Purpan par la ville de Toulouse

B) La Cartoucherie

Sous la révolution, à l'emplacement de l'ancien couvent des Chartreux, s'installent dans le nouvel arsenal l'école d'artillerie de Toulouse, un parc d'artillerie et un atelier de construction, dédiés à l'armée des Pyrénées. Emplacement actuel de la faculté Arsenal, rue Valade.

1840- Création d'un nouveau site dit le Polygone , loin du milieu urbain (endroit enserré entre l'avenue de Grande Bretagne, la patte d'Oie, et l'avenue de Lombez).

Cet endroit servait aux exercices de tirs des militaires.

1870- après la guerre, toute la cartoucherie de l'Arsenal y fut transférée

1914-En août, une mega-cartoucherie remplit rapidement tout l'espace du Polygone pour livrer 2 millions de cartouches par jour, fabriquées par 16000 employés(es) dont 50% de femmes. Les ouvrières de la cartoucherie sont appelées « Munitionnettes ».

Un rapport du professeur Audebert en 1917 constate :

– 49% d'accouchements avant terme ou d'avortements chez les ouvrières de la cartoucherie,

– 67% chez les ouvrières de la poudrerie du Ramier

– Le site a été fermé en 2006. Les anciens de la Cartoucherie veulent créer un lieu de mémoire dans les Halles . Ces halles vont accueillir de la gastronomie, des salles de spectacles etc...