Promenade le 07 décembre au jardin de l'observatoire

Malgré le mauvais temps, nous nous sommes retrouvés au métro Palais de Justice.

Courageusement, sous nos parapluies nous avons rejoint le canal du midi, que nous avons suivi jusqu'à l'arche de Marengo pour arriver au jardin de l'Observatoire.

A - Nous avons pris une photo devant le bâtiment principal construit par Urbain Vitry. Ce bâtiment a abrité l'observatoire astronomique de Jolimont pour la première fois en 1841.

Le personnel a été transféré à Rangueil en 1970, puis au Pic du Midi.

Ce lieu qui est devenu un jardin en 1982, a été conçu avec 2 particularités :

le parc est centré sur une allée de forme ovale, qui a une longueur de 400m comme celle des courses à pied

cette allée borde une pelouse sur laquelle 2 piliers sont alignés. Nous avons observé que ces piliers avaient un trou chacun, à des niveaux différents ; ces orifices permettaient de régler la lunette méridienne

Les allées sont orientées dans l'axe de la méridienne et dans l'axe Est

Lorsque nous nous sommes dirigés vers la « colonne » nous sommes passés devant des bâtiments disposés suivant l'orientation favorable à l'observation du ciel.

La société d'astronomie populaire entretient ce lieu, notamment les télescopes ; des bénévoles expliquent, tous les vendredis soir à 21h30, les secrets des planètes aux visiteurs.

B - L' Obélisque de brique (colonne de Jolimont), réalisé par Urbain Vitry, commémore la Bataille de Toulouse, dernière bataille de l'Empire qui, le 10 avril 1814, vit s'affronter les hommes du maréchal Soult et de Wellington(coalition anglo-hispano-portugaise).

Qui a gagné ? Les français? Soult après la bataille sur la colline de Jolimont a évacué Toulouse avec une armée presque intacte. Il a emmené ses blessés et son matériel.

Les britanniques? Ils considèrent qu'ils ont gagné parce qu' il n'y a pas eu de résistance.

Si les toulousains ont oublié cette bataille, certaines rues du quartier la rappellent : rue du 10 avril, avenue de la Colonne...

Les haies et les arbres ne nous ont pas permis de voir la ville en contrebas mais nous avons eu une vue superbe sur les Pyrénées enneigées en revenant au métro de Marengo.