Rando Villemur le 25 Février 2023

Villemur-Sur-Tarn (31) 25/02/2023. 17 randonneurs, 19kms880, dénivelé positif 301m.

Après avoir roulé dans le brouillard depuis Toulouse, nous parvenons à Villemur-Sur-Tarn vers 9h15, sous un ciel d’une clarté mesurée. Nous nous dirigeons alors vers notre lieu de rendez-vous, la « place du Souvenir », dont le parking déjà plein nous invite effectivement à n’en garder que le souvenir et à nous réfugier plus à l’Est, le long du Tarn où moult atscafiens et atscafiennes s’apprêtent déjà pour une randonnée dans la fraîcheur.

Vers 9h30, nous nous portons vers le centre ville. Nous nous arrêtons quelques minutes près du pont suspendu, face à la Tour de la défense pour écouter Denis nous faire un petit tour dans l’Histoire. Puis Patrick nous invite à admirer l’architecture de l’Hôtel de ville avant de nous convier à descendre sur les berges du Tarn par un ascenseur (un « descenseur » donc !!!), une telle utilisation représentant une première pour des randonneurs confirmés. D’où quelques plaisanteries à ce propos : pourquoi pas une rando en un petit train de déambulateurs accrochés en wagons les uns derrière les autres ? Etc…

Mais, tout ceci n’entame pas la sérénité de notre GO, et une fois tout le monde à pied d’œuvre, après 16 mètres de descente, la randonnée démarre vraiment.

Il est 9h52. Nous filons le long du Tarn dont les eaux calmes courent sous de légères nappes de brouillard. Quelques oiseaux s’affairent au bord de l’eau. Passé un moment, notre itinéraire nous fait remonter au-dessus du cours d’eau et nous éloigne ainsi quelque peu de la berge. Nous sommes en bordure de route et, vers 10h35, nous faisons une petite pause avant de la traverser pour prendre le « chemin de la colombe » qui nous fait grimper vers un plateau.

Vers 11h24, nous prenons une route bitumée puis nous bifurquons et traversons un hameau où nous découvrons le spectacle affligeant d’une maison abandonnée « garnie » d’un dépotoir d’objets divers, y compris des véhicules, qui ternissent l’image de cette belle nature qui s’offre à nous par ailleurs.

Nous quittons vite ce lieu par un chemin creux fortement descendant, puis nous remontons une pente qui nous mène à un nouveau plateau ouvert, où nous faisons une nouvelle pause. De là nous poursuivons notre marche dans ce cadre découvert bordé de champs dont certains, cultivés, émettent aussi de belles ondes de brume que notre Président ainsi que votre serviteur tentent de capter avec force conviction dans l’objectif photo de leur Smartphone. En vain semble-t-il…l’onde est fugace (ou volatile, vous avez le choix)!

A midi environ, nous quittons ces chemins de terre pour retrouver le bitume en direction de « Les Filhols ». Nous avons parcouru 7kms700.

Trois cent mètres plus loin, donc au 8èkm, nous bifurquons à droite et passons devant une ferme pour emprunter (c’est le mot) un chemin longeant des champs indiqué comme étant un chemin de randonnée sur la carte. C’est alors que surgit près de nous un homme agacé par notre présence, affirmant que le chemin est privé et que nous ne pouvons pas l’emprunter. Malgré notre bonne foi et nos tentatives de négociation, il n’en démord pas, faisant preuve d’un esprit aussi borné que ses champs sont clôturés. Plus avisés que lui, et sans preuve tangible de notre droit, nous battons donc en retraite (c’est l’époque !), mais une petite retraite dans l’honneur, et reprenons la route départementale pour contourner cette « propriété » et retrouver le sentier où nous devions initialement aboutir.

A cet égard, selon une information reçue de Philippe plus tard, le pays où nous étions vivait en pleine effervescence à propos d’un projet d’installation d’un parc d’éoliennes en ce lieu, projet qui rencontre toujours de farouches oppositions. Alors, comme dit Denis, « en lisant l’article, on peut comprendre que le « brave homme », qui est peut-être un protagoniste du projet soit sur les nerfs ». Ainsi la forte intuition de Patrick qui répétait à loisir que ce brave homme nous avait vendu du vent était-elle sans doute justifiée ! Au regard de cette situation, le dieu Eole ne peut qu’en être tout retourné !

Après cette péripétie et trois bons kilomètres non prévus de plus, nous quittons la route pour prendre un chemin sur notre droite où nous trouvons un espace équipé de troncs d’arbres entassés qui nous servent de bancs pour la pause repas. Il est alors 12h50.

Vers 13h30, nous reprenons notre marche par un large chemin un peu boueux, suivi d’un chemin tapissé de feuilles mortes nous conduisant à un nouveau plateau où se distingue un haras pourvu d’un manège à chevaux. D’ailleurs, trois chevaux nous observent depuis leur abri. Plus loin, nous retrouvons une route bitumée que nous parcourons un long moment avant de bifurquer sur notre droite et de passer un lotissement en construction à 14h36. (Au cours de cette journée, nous aurons vu aussi quelques élevages de poules et vu quelques chiens aboyant à notre passage).

Laissant ce lotissement, nous abordons ensuite une pente plutôt forte qui nous amène sur un dernier plateau qui, une fois parcouru, nous offre une descente plutôt forte également en direction de la route du retour.

Il est 15h40 environ, et nous nous apprêtons à nous diriger vers Villemur quand soudain une course cycliste locale nous fait l’honneur de son spectacle fugace (mais pas volatil !).

Après quelques centaines de mètres sur cette route, nous prenons sur notre gauche un sentier très pentu qui nous mène tout droit sur les hauteurs de Villemur, au « square Pierre de La Voie », qui est un excellent point de vue ouvert sur la ville.

C’est ici que se rejoignent tous les points de la grande Histoire, partiellement abordés par Denis en début de randonnée, et que vous retrouverez pour l’essentiel dans les fiches annexées traitant notamment de la « Tour de défense », des « Greniers du Roy », du « Pont suspendu » , de la « Mairie », dont le site officiel est riche d’enseignements plus complets sur cette Histoire.

16h08, nous voici de nouveau sur les berges du Tarn : nous nous approchons de nos voitures, et nous nous séparons, de nouveau sans débriefing, au grand regret de Denis, mais après une belle journée de marche, nonobstant la péripétie créée par le personnage à l’esprit grillagé.