Saint-Nicolas de la Grave le 23/10/2021
23 octobre 2021 Saint-Nicolas de la grave (82). 27 randonneurs à deux pattes et un randonneur à quatre pattes (Mikado): 15,200 kms, dénivelé positif 73 m.
Arrivés sur le parking de la base de loisirs de Saint-Nicolas, après une heure de route depuis Toulouse, dans un brouillard suffisant pour nous faire accroire que nous nous étions levés à potron-minet alors qu’il n’était que 9h30, nous avons senti, de la part de tous, une certaine effervescence. Sans doute était-ce dû à l’enthousiasme de se retrouver après une longue période de séparation, avec le plaisir de revoir en randonnée certains anciens et anciennes, dont Denis et Michèle, nos anciens organisateurs. A cet égard, notons qu’à l’instar de Patrick, notre organisateur actuel, Michèle disposait d’une carte du circuit, et que Denis n’a pas pu s’empêcher d’ouvrir son GPS pour en suivre l’évolution : « Rando quand tu les tiens…. !!! »
Démarrant à 9h50 nous découvrons le vaste plan d’eau de la base (400ha) dans ce clair-obscur brumeux qui eût tant plu aux peintres impressionnistes, à travers lequel se distinguent les formes élégantes de quelques voiliers au mouillage. Après cette halte quasi artistique dans un plein air reposant, nous empruntons le chemin arboré longeant le plan d’eau, puis la Garonne. Après trois-quarts d’heure, nous nous arrêtons sur la berge pour profiter d’une vue superbe, à la fois sur les îlots, sur la confluence de la Garonne et du Tarn, et sur les oiseaux de la réserve ornithologique : hérons, cygnes, aigrettes et autres migrateurs avec retours et migrateurs sans retours.
Vers 10h50, nous reprenons notre marche sur le tapis de feuilles du chemin, entre les arbres qui les abandonnent peu à peu en ce début d’automne. Après quelques centaines de mètres nous découvrons sur notre droite une forêt de peupliers alignés comme des soldats de la nature, puis, nous bifurquons sur cette même droite, le long d’une haie de bambous, délaissant le chemin bordant un champ de kiwis, interdit aux randonneurs, car propriété privée. Très vite, nous nous retrouvons dans un contexte élargi, sur une route bitumée, entre des champs de tournesols , de kiwis et des champs en attente de culture, avec à l’horizon le clocher et les tours du château de Saint-Nicolas. Sur le parcours, nous rencontrons un cheval auquel notre Président offrira une poignée d’herbe fraîche, témoignage de sa grande humanité. Nous apercevons aussi, un peu à l’écart de la route, un sanglier qui semble perdu entre les clôtures d’une parcelle près d’une ferme, ne sachant comment en sortir, semble-t-il. Puis, près de Saint-Nicolas, nous devinons quelques poneys dans un enclos. Le temps est ensoleillé, d’un soleil doux qui atténue la fraîcheur éprouvée plus tôt.
Il est midi environ et nous entrons dans Saint Nicolas. Nous nous installons sur les marches du château Richard Coeur de Lion pour la traditionnelle photo de groupe et Patrick saisit ce moment de regroupement pour nous donner quelques éléments de l’histoire de Saint-Nicolas. «Confluent du Tarn et de la Garonne, Saint-Nicolas-de-la-Grave est fondé en 1135 par l'Abbé Guillaume de Moissac .Village natal d’Antoine laumet de Lamothe - Cadillac (né en 1658), le Musée Lamothe-Cadillac raconte la vie aventureuse de ce gascon qui fonda la ville de Détroit (Michigan USA). D’où le nom attribué à la fameuse voiture luxueuse « Cadillac », ajoute Denis. Ce Château a subi de nombreuses modifications au cours des siècles : agrandi au XIIème siècle par les abbés de Moissac, il est aujourd’hui un bâtiment administratif. Il domine de ses quatre tours la vallée de la Garonne et les premières terrasses de la Gascogne. Richard Coeur de Lion y séjourna, et l'histoire raconte qu'il aurait fait construire la tour de devant dite "Tour des Anglais". En ce temps là, la Garonne avait son cours au pied du château. »
Après ce moment d’histoire, nous pénétrons dans l’église du village, sans doute édifiée au XIIIe siècle qui fut pratiquement ruinée au cours des guerres de religion et reconstruite au début du XVIIe siècle. Nous y découvrons un fac-simile de la grotte de Lourdes, un chemin de croix imagé sur un métal particulier inoxydable, des fonds baptismaux en marbre de Sarrancolin (65), la châsse de Saint-Ansbert, abbé légendaire de Moissac. Puis en sortant, vers 12h20, nous passons par la Halle, construite en 1898, avant de nous diriger vers le « jardin des Indiens ». Une plaque commémorative y célèbre les liens « renoués en 1989 avec la tribu des Osages qui avait été abandonnée en 1829 à Montauban et que la générosité des Tarn et garonnais avait permis de retourner dans leur pays. Le jardin des Indiens est un don de terre effectué le 13 juillet 1992 aux nations Choctows et Seminolles. Il symbolise le respect de l’homme au delà des différences culturelles et concrétise l’idée indienne que la terre n’appartient pas à l’homme, mais l’homme à la terre ».
Il est 12h30, et l’heure est venue de la pause méridienne. Pour ce temps de repos et de restauration des corps, nous nous installons dans un petit parc en face du Jardin des Indiens, qui sur des murets au soleil, qui sur des bancs à l’ombre. Alain, notre Président, en profite pour donner des informations utiles sur l’évolution du site web de l’ATSCAF31.
Après quoi, vers 13h15 nous reprenons notre marche pour accomplir les 7kms qui nous ramèneront à notre point de départ. Nous empruntons alors une route bitumée, bordée par endroits de belles propriétés imposantes, et longée de champs de vergers et de cultures diverses. Ces maisons et ces vergers nous rappellent que Saint-Nicolas bénéficie à la fois d’une terre généreuse dans la vaste plaine de la Garonne et d’un climat propice à la production des fruits qui font la fierté et le renom des agriculteurs.
Vers 14h30, nous retrouvons les berges de la Garonne et vers 14h45 nous nous arrêtons à l’observatoire ornithologique désormais ouvert. Nous y entrons pour admirer le plan d’eau et observer les oiseaux à la jumelle. L’ornithologue présent nous explique notamment que certains oiseaux, tels certains cygnes, contrairement à la plupart, migrent sans retour, ce qui fait dire à Denis, dont l’humour espiègle pointe souvent accompagné d’un œil facétieux, que « ces cygnes ne font plus signe… »
Vers 15h15, sous un ciel clair à cette heure, nous retrouvons la base et ses bateaux dont certains ont pris le large. Puis nous terminons la randonnée par une boucle passant près du pont de Coudol, quasi centenaire, qui relie Boudou à Saint-Nicolas. De là, nous débouchons sur un vaste espace pique-nique herbeux, occupé par de nombreux visiteurs profitant du beau temps pour se restaurer en famille ou entre amis, à une heure que nous pouvons qualifier d’ « espagnole ».
Il est 15h45, et nous sommes enfin au parking. Nous décidons de passer un moment convivial dans un bar de Saint-Nicolas. Hélas ! Arrivés sur place, nous trouvons porte close. Mais, tout au plaisir d’avoir profité d’une belle balade, grâce à Patrick et Nicole, nous nous séparons dans la bonne humeur pour regagner nos pénates de Toulouse que nous atteignons vers 17h.
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