Castanet (81) 20/11/2021

20 novembre 2021 Castanet (81) à 11 km au nord-ouest d'Albi. 18 randonneurs à deux pattes et un randonneur à quatre pattes (Mikado): 17,500 kms, dénivelé positif 416 m.

17kms 500 bouclés en 6h, de 10h, heure de départ du parking près de l’église, à 16h, heure de retour au même parking (il valait mieux!), y compris la pause-déjeuner de 50’ à Mailhoc.

Ces éléments sont l’occasion de célébrer ici notre compagnon à quatre pattes, le célèbre Mikado L. en soulignant ses allers-retours incessants qui lui ont fait parcourir au moins le double de la distance évoquée. Normal ! Me direz-vous, il a quatre pattes ! Soit ! Mais si nous tentions de l’imiter le nez près du sol, serions nous à la hauteur du défi ? Je ne le crois pas. Mais rappelons nous aussi que Mikado signifie «  Empereur » en japonais ! Alors !!!

Bon, je divague un peu, mais ne croyez pas que ma petite irritation de l’œil m’ait fait perdre la tête ! J’essaie seulement de faire un peu d’humour pour nourrir cette chronique ! Hum ! Hum !....

C’est donc sous un beau soleil que nous démarrons, par un chemin herbeux vite descendant pour affronter ces 17kms 500 et surtout ces 416m de dénivelé que nous ne devinions pas au départ. Eh oui, le Tarn est fait de coteaux et de vallons qui offrent aux randonneurs un spectacle naturel fort agréable et varié. Ici, près de Castanet, les vignes peuplent ces coteaux. Plus loin, des prés et des champs cultivés présentent un large paysage. Au creux des vallons, nous rencontrons parfois des zones humides d’une verdeur quasi normande, si j’ose dire (ou peut-être bretonne, mais qui sait s’il pleut vraiment en Bretagne ? Même moi qui suis Breton, je ne saurais vous le dire !). Ici et là, des arbres nous accompagnent au long du chemin. Partout, sur le territoire parcouru, des sentiers larges, les uns herbeux et/ou recouverts de feuilles, les autres un peu boueux, d’autres empierrés. L’atmosphère est lumineuse, l’ambiance gaie.

Depuis le début de la rando, nous suivons principalement les balises du « chemin des moines », qui peut être désormais emprunté par tous, tonsurés et non tonsurés ! Sur les bords du chemin, quelques vaches dans un champ, puis quelques chevaux. Mais à midi, Patrick et Nicole nous font bifurquer sur le chemin du château de Mailhoc (fin du XVe/début du XVIe s). Au bout du chemin, nous ayant repérés de loin, un gardien nous attend à l’ouverture du sentier qui y mène, car le château est désormais privé, habité, et non visitable. Toutefois, les talents de négociateur de Patrick lui font obtenir un droit d’accès pour « en faire le tour, sans autorisation d’y pique-niquer » en l’absence des propriétaires. Nous découvrons donc ce beau château carré à tours rondes, aujourd’hui moins hautes qu’à l’origine, doté aussi d’un donjon de plus de vingt mètres de haut, mais dont les remparts d’enceinte ont totalement disparu. Ce château, inscrit sur la liste de monuments historiques depuis le 13 juillet 1927, m’apparaît comme un modèle possible des châteaux miniatures offerts aux enfants à Noël. Nous recevons donc par avance sa visite comme un cadeau de nos organisateurs. Nous en profitons pour y faire la photo de groupe avant de rebrousser chemin pour rejoindre le village de Mailhoc. L’église Saint-Eloi (XVe siècle) qui nous accueille à l’entrée du village est remarquable par son porche. Nous en faisons le tour pour grimper vers une placette où nous nous installons pour la pause-déjeuner, face à l’école du village. Il est 12h40 Le soleil et la convivialité sont à leur firmament (Quelle poésie !!!)

Nous reprenons le cours de notre rando vers 13h30. A quelques centaines de mètres du village, nous faisons un léger crochet sur le « chemin du lavoir » qui, étonnamment, nous mène à un lavoir et à sa source! Ayant vu et photographié les lieux, nous revenons sur la route principale choisie par notre guide, en dépit de quelques suggestions prônées par d’autres sachants plongés dans leurs GPS ! Mais, comme disait quelqu’un, un chef, c’est fait pour cheffer, et il faut s’en tenir au tracé prévu et repéré ! Bien éduqués et respectueux de l’autorité, ici exercée avec souplesse, les tenants d’un autre chemin rejoignent le groupe sur le tracé prévu. Dès lors la rando met de nouveau à l’épreuve nos mollets, par endroits sur des chemins plats, par endroits sur des descentes et des montées, car le chemin du retour est ici le pendant du chemin de l’aller. Peu de personnes rencontrées ce jour : quatre randonneurs au départ du même parking, deux cyclistes plus loin,  un coureur à pied et, en fin d’après-midi, un groupe familial en balade digestive accompagné d’un autre marcheur à quatre pattes. Une ruralité qui sied aux citadins que nous sommes. Un bol d’air pur en ces temps de pandémie !

16h nous parvenons au parking du départ. Nous nous réjouissons de cette belle rando par cette belle journée, puis nous nous séparons pour rejoindre Toulouse où nous parvenons vers 17h15.

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