Itzac (81) le 06/04/2024
Itzac (81) 06/04/2024. 15 randonneurs, et un chien (Mikado). 16,600kms, dénivelé positif 382m.
Partis de Toulouse à 8h20, nous atteignons Itzac vers 9h30. Une fois tout le monde arrivé, Alain, notre Président très civil, nous présente les nouveaux randonneurs : Hélène ; Hélène et Jean-Michel ; Jean- Louis.
Nous sommes garés près de l’église qui tourne le dos (involontairement sans doute) à la mairie qui est à deux pas. Entre elles deux « trône » un crucifix en fer forgé, sis sur un socle en pierre, et surmonté d’un coq. La présence de cet animal sur la croix suscite des interrogations et un débat s’élève entre nous : s’agit-il du coq « républicain » ou d’une allusion à la fameuse phrase attribuée à jésus à propos de Saint-Pierre : « Avant que le coq ne chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois » ? En ce samedi matin, le débat n’est pas tranché, mais, d’après des historiens l’explication la plus plausible serait la suivante : « Claironnant son chant au lever du soleil, le coq représente le lever du jour, le passage des ténèbres à la lumière, la victoire de la vie sur la mort, symbole religieux de la résurrection pour les chrétiens. Il représenterait aussi la notion de vigilance que doit observer le clergé à l’égard de son « troupeau » de fidèles. Ce serait le pape Léon IV qui aurait décidé, vers l'an 850, de décorer les clochers de chaque église de ce symbole.» Fi donc, selon eux, du coq « républicain », d’autant que celui-ci figure sur bien des églises partout en Europe occidentale, et fi de l’allusion à Saint-Pierre !
Voilà donc, à travers cette tentative d’explication de la présence des coqs sur les édifices religieux chrétiens, une randonnée qui démarre sous des auspices inattendus ! Il est 10h, et, après avoir mobilisé les esprits, il est temps de mobiliser les corps ! Et c’est donc quasi logiquement que nous commençons notre marche par le « chemin des oiseaux ». Il descend du village vers des prés, avant de remonter assez énergiquement. Au bout de près d’un km, nous bifurquons à droite pour monter encore davantage par un chemin d’abord herbeux, entre taillis, puis par un chemin de terre assez large. Après une petite pause en cours de route, nous redémarrons sous un vent un peu plus fort, avec vue sur les collines environnantes. Quelques flaques d’eau garnissent le chemin.
A 10h45, nous avons parcouru 2km300, nous tournons alors à droite sur une route bitumée, puis après être passés devant un vieux tracteur (ne serait-ce pas un antique « Someca » ?) nous prenons un chemin herbeux sur notre gauche. Il descend un peu, nous fait traverser une prairie avant de remonter vers une maison. Devant cette maison stationne ce qui semble être un alambic. Au bout de 3km, juste au-dessus de cette maison, nous tournons à droite, direction indiquée : « Sicalou ». Une bonne descente, puis une remontée, et nous voici, après 4km600 environ sur un chemin plus plat. Au bord du chemin, de temps à autre, nous observons de belles orchidées sauvages.
Le vent est toujours présent, plus ou moins fort selon les endroits où nous nous trouvons. A 6kms environ, nous approchons du village de Tonnac. Nous passons devant la mairie à 11h42, et à 11h50, nous nous trouvons sur la place Saint-Pierre, près de l’église. Nous y faisons une petite pause, toujours sous le vent. Nous quittons cette place vers midi, par des escaliers qui nous mènent à un chemin descendant. Puis nous remontons par la route, empruntant le « Chemin du Colombier » puis l’ « Impasse de la Janade », avant de bifurquer, à 12h12, au bout de 7kms, sur un chemin herbeux le long d’un champ, subissant de nouveau un vent très fort. Au passage, au lieu-dit « Janade », un arrêté municipal affiché sur un poteau nous prévient de la mise en vente de chemins ruraux….une (fâcheuse) tendance de ces temps !
Par un large sentier de terre et de pierres, nous descendons quelque peu, puis, prenant à gauche, à 12h20, après 7kms 500, nous descendons plus fortement, par un chemin très empierré, garni aussi de feuilles mortes, bientôt entouré de sous-bois. La terre du chemin est déjà un peu ocre. Il conduit à une route où les premiers arrivés attendent avec une certaine forme de patience les quelques randonneurs qui se « hâtent lentement » (comme disait le poète). A ce stade, nous avons parcouru 8kms800. À peu de distance de la route nous observons un manoir situé au fond une belle allée protégée par une belle grille en fer. Puis, toute l’équipe une fois réunie, nous prenons la route sur notre droite. Nous y parcourons une distance de 400m nviron avant de bifurquer, de nouveau à droite, pour prendre le chemin forestier qui nous conduira à ce qui est appelé le « Rougier de Maraval ». A propos de « Rougier », certains d’entre nous connaissent déjà le Rougier de Camarès, situé dans l’Aveyron, mais nous découvrons tous aujourd’hui, hormis Denis et Michèle, cette curiosité géologique du Tarn qui fait penser au Colorado américain par ses dunes de grès rouge, formant comme des vagues, et par ses petits canyons creusés par d’anciens cours d’eau. La couleur ocre de la terre est due à l’oxydation du fer qui y est contenu. A noter aussi que « ces dunes font partie de l’ensemble géologique du dôme de Grésigne et se situent à proximité de la commune de Labarthe-Bleys »
Il est 13h et nous avons effectué 9km500. Après quelques prises de vue photographiques, notamment celle de groupe, nous décidons d’y faire notre pause repas, confortablement installés sur un espace herbeux entre deux bosses. A 14h15, nous reprenons nos bâtons à travers les dunes, par un canyon qui débouche sur un chemin toujours de couleur ocre, très boueux par endroits. Nous y supportons à la fois le poids du repas et une chaleur lourde. Au 11èkm, Mikado (« empereur » en Japonais, n’est-ce pas Alain ?), le chihuahua de Mimie subit l’attaque soudaine d’un gros chien, mais sans dommage, car sa maîtresse l’a saisi à temps pour le protéger ! Quelle aventure ! Et quel soulagement pour elle ! Un peu plus haut, sur la route, nous apercevons Cordes-Sur-Ciel au loin perchée sur son promontoire. Il est 14h40 environ, et notre Président en profite pour déclarer que « cette vue magnifique était offerte gratuitement par l’Atscaf31 » ! Un humour bien perché, lui aussi !
Nous quittons la route au 12èkm, à 14h50 pour emprunter, sur 300m environ, un chemin herbeux ouvert sur des champs, avant de retrouver une route bitumée qui nous mènera vers 15h au hameau de « Alayrac », joli petit hameau situé en hauteur. Nous nous y reposons un moment en profitant du paysage. Après quoi nous le quittons par un chemin étroit, ombragé et herbeux, descendant fortement. Au bout de 400m de descente, nous nous retrouvons sur une route bitumée sur laquelle nous parcourons 150m, avant de prendre, à 15h20, un sentier herbeux montant sur notre droite. Nous faisons une petite pause rafraîchissement au cours de cette montée, puis, à 15h50, nous aboutissons sur une route.
Nous bifurquons sur un chemin au bout de 14kms400, puis vers 16h15, nous retrouvons une route bitumée, au bord de laquelle, si je n’avais pas été pris dans une discussion (forcément très intéressante), j’aurais pu voir, au point 15km500, à 16h27 (merci Alain et Mimie pour les photos), des ruines de pierre et une « tour » en cours de rénovation. Et me voilà réprimandé pour ce manque d’attention ! J’en pleure encore!!!
Néanmoins, (et flair en plus !), aucun panneau ne donnant d’explication sur ce chantier, et Denis m’ayant suggéré qu’il pouvait représenter un aménagement de l’ancien site du Château-Moulin de la Cailhavié, dont la photo et les références cadastrales figurent sur le site web de la mairie d’Itzac, j’ai tenté de m’en rapprocher pour avoir son avis sur cette hypothèse, au demeurant sans succès. J’en reste donc à la juger plausible, au vu de la photo de 1950, des photos prises aujourd’hui, des dites références cadastrales, de la carte IGN et de la photo aérienne du circuit au point sus indiqué.
Revenons donc à la randonnée : il est 16h40, nous sommes de retour sur le parking près de l’église après 16kms600 de marche. Mais, hélas comme l’explique très bien Denis aux nouveaux randonneurs, notre tradition de débriefing de la journée autour d’un verre dans un établissement approprié est désormais plus que contrariée, réduite à néant, du fait de l’absence ou de la fermeture de plus en plus fréquente des lieux d’accueil pour ce faire dans nos villages. Il suggère donc d’envisager pour le futur l’organisation de moyens adaptés, internes au groupe, pour vivre un moment convivial de fin de journée. Notre Président, quant à lui, propose de son côté qu’un tel moment soit prévu, au moins pour la dernière randonnée de la saison.
Affaire à suivre….
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