Monestiés (81) 22/06/2024

14 randonneurs. 16,72 kms, dénivelé positif de 215 m.

Pour notre dernière de l’année, la météo décourage quelques uns d’entre nous. Les optimistes et les inconscients sont donc au nombre de 14 et démarrent à 9 h 40 sous un ciel incertain, nous traversons le village médiéval en longeant l’église Saint-Pierre de Monestié, construite en 1550. Elle appartient au groupe des édifices gothiques méridionaux, avec son chevet à cinq pans, trois travées et cinq chapelles latérales entre les contreforts. Elle a été édifiée sur les vestiges d’une église romane qui aurait été détruite lors des guerres de Religion. Flanqué d’une tourelle, le clocher abritant une cloche coulée en 1599 s’élève à 20 mètres.

Nous débouchons sur la place de la Caze bordée de maisons à colombages puis nous sortons par une porte fortifiée sous laquelle nous faisons notre traditionnelle photo de groupe. Nous sortons du village pour traverser le pont et apercevoir le seuil en pierre, sorte de barrage qui délimite le bief amont, puis descendons au bord du Cérou observer les restes du moulin et de son canal restitution qui passe sous deux voûtes comblées.

Nous rebroussons chemin, et après avoir à nouveau traversé le Cérou grâce à un pont fort ancien fermé à la circulation, nous contournons le village pour monter vers les collines du Ségala.

La paysage est constitué de bois, de champs de blé et de prairies où paissent des vaches qui allaitent les fameux veaux du Ségala.

Au lieu-dit St-Hippolyte, un château avec son église et son parc retient notre attention et nous en faisons le tour, imaginant quelques instants être l’heureux châtelain. Le temps se maintient et les optimistes s’en félicitent tandis que les autres ouvrent les entrailles de leur téléphone portable pour lire les augures.

Nous traversons un grand bois et sous une pluie fine mais attachante, nous arrivons au village de Salles pour trouver un endroit abrité pour nous restaurer. Finalement, sous les arbres centenaires faisant office de parapluie, le long du Cérou nous sortons du sac nos victuailles. L’apéritif offert par Pierre et Monique a été doublé par un vin rouge offert par un jeune retraité pas mécontent de faire plaisir mais aussi de finir la randonnée avec 1 Kg de moins sur le dos.

Hélas la pluie très fine et intermittente est devenue fine et continue pour le reste du trajet. Il en fallait plus pour décourager de vieux briscards et d’un pas alerte, nous sommes revenus vers Monestié en utilisant l’ancienne voie ferrée devenue voie verte, large et sans dénivelé particulier.

Malgré un embranchement raté, nous sommes arrivés à bon port et à la recherche d’une taverne. C’est sous le store et une pluie battante que nous avons apprécié une boisson chaude pour la plupart et partagé un moment de convivialité, avant de nous séparer en nous souhaitant un excellent été sous le soleil.