Sainte-Foy-de-Peyrolières (31) 25/01/2025
15 randonneurs 16kms400, dénivelé positif 206m
Nous sommes 15 randonneurs sur le parking du stade de Sainte-Foy-de-Peyrolières, à 30 kilomètres au sud-ouest de Toulouse, aux portes du Gers. Un léger vent rafraîchit l'atmosphère. Chacun se vêt chaudement. Des nuages couvrent le ciel. Un soleil pâle, sans chaleur, tente de se glisser entre eux, sans grand succès. Il a peut-être la grippe ou la gueule de bois, car, qui sait ce que fait le soleil, la nuit?
A 9h20, nous démarrons à petite vitesse, contournant le stade par une route bitumée. Nous nous dirigeons vers le lac de Sainte Foy, alimenté par le ruisseau de la Galage, que nous atteignons après 810m de marche. Là nous sommes repérés comme venant du Capitole par trois oies qui nous accueillent en cacardant. Après quelques minutes d’écoute de leurs cris, nous avons compris leur message et nous reprenons notre chemin au bord duquel un beau mimosa, déjà en fleurs, retient un instant notre attention.
Plus loin, nous bifurquons à droite, par un chemin herbeux en pente douce, déjà un peu boueux, en bordure d'un champ. Nous sommes à l’extrémité du lac, et nous prenons de nouveau à droite. Après 4km110 de marche, nous l’avons contourné. Nous sommes sur l’autre rive. Il est 10h20 environ et nous nous accordons une pause.
Vers 10h35, nous redémarrons et, à 10h45, au bout de 5kms environ, nous retrouvons le parking du stade que nous délaissons pour nous diriger vers Sainte-Foy par la route. Celle-ci monte doucement, et, après 300m, nous bifurquons à gauche sur un chemin herbeux qui nous conduit aux abords du village. Il est 11h00 et nous avons parcouru 5km800.
Nous y découvrons, en citant ici la mairie, « un très bel ensemble architectural …. avec des maisons de caractère en briques rouges, galets et briques crus. On peut y voir, les maisons du dernier juge royal (1791), de notaires royaux, la mairie-école (1880), la halle, l‘église.»
Nous nous y attardons un moment pour visiter l’église, de belle facture, avec un intérieur plaisant, car sobre. Son histoire révèle ceci : « Du XIIe au XIXe siècle : de la brique cuite. Conservant des structures romanes, elle souffre des ravages de la guerre de Cent Ans, en particulier lors du passage du Prince Noir en 1355. Elle est partiellement reconstruite entre 1535 et 1550. Raymond Lafargue, maçon de Rieumes, sur les consignes de Guilhem Gary et de Monestié, maître maçon de Toulouse, élève un clocher et refait la voûte de la nef en brique cuite jointe de chaux et de sable de rivière. Le clocher d’une hauteur de 45 mètres, est reconstruit au XIXe siècle. »
Une plaque commémorative (merci Michèle) nous y indique l’origine du nom de Sainte-Foy : « Issue d’une riche famille agenaise, la jeune Foy se convertit au catholicisme à l’âge de 12 ans. Le proconsul Dacien, appliquant un édit de l’empereur romain Dioclétien (284-305) la condamne à mourir brûlée vive. Un orage providentiel ayant éteint le feu, la petite Foy est finalement décapitée. Plusieurs miracles se produisent par la suite autour de son tombeau, d’où sa notoriété. Après avoir été transportées à Conques en Rouergue en 937, les reliques de Sainte Foy d’Agen, très vénérées en Aquitaine, font, vers 1050, l’objet d’une donation en faveur d’Odon de Samatan, seigneur du Savès. Le hameau de Peyroliers devient alors un village. »
Après cette parenthèse historique, revenons à notre randonnée pour nous complaire dans une petite opération narcissique collective : la photo de groupe. Il est 11h15, nous sommes devant la mairie, et c’est l’occasion saisie par notre Président/guide pour nous présenter Isabelle, nouvelle randonneuse.
Cela fait, nous reprenons notre marche pour nous diriger vers le château d’eau (6km460) et prendre un chemin descendant, très boueux, vers la campagne. Il nous fait remonter bientôt le long d’un champ, toujours dans la boue. Au 7è km, nous nous posons un moment à un carrefour près d’une maison, avant de reprendre un chemin herbeux de 400m qui descend vers une route que nous traversons à 11h35.
A 12h20, après avoir parcouru 9km400, nous parvenons au ruisseau. Pour le franchir, Alain, notre Président/guide, avait préconisé de disposer de sacs poubelles ou autre protection des chaussures, afin d’éviter de se tremper les pieds ! Mais aujourd’hui ce n’est pas nécessaire, car la hauteur de l’eau, à fleur de cailloux, permet une traversée quasi à sec.
Profitons de ce moment pour remercier vivement nos bâtons de marche pour tout ce qu’ils accomplissent, ici singulièrement, mais aussi tout au long du parcours !!!
Le ruisseau franchi, nous montons une légère pente et arrivons sur un plateau au milieu des champs d’où nous apercevons les Pyrénées.
Il est 12h20, nous avons effectué environ 10kms. Nous sommes parvenus au bord d’un nouveau lac et c’est l’heure de la pause repas.
Soudain, après vingt minutes de mastication calme, d’aucuns, particulièrement dotés pour ressentir les effets du ciel, annoncent recevoir quelques gouttes de pluie. Regardant la surface du lac, tout le monde constate la véracité de cette information. Et pourtant la météo ne nous avait annoncé la pluie qu’en fin d’après midi ! Ah ! Depuis que Philippe, notre ami randonneur, est en retraite, Météo France semble perdre la boule ! Cela précipite un peu la fin du casse-croûte et, vers 13h, nous reprenons nos bâtons, qui ayant revêtu sa cape anti pluie, qui son ciré et qui ayant pris son parapluie.
Vingt minutes plus tard, nous passons devant un centre équestre d’où quelques chevaux nous observent sagement, tandis que, depuis la propriété voisine, des chiens de garde nous « parlent » méchamment !
Nous poursuivons cette route bitumée jusqu’à une antenne relais, située au 12ekm de notre parcours. Nous nous y arrêtons un instant, avant de bifurquer sur la droite pour emprunter un nouveau chemin creux boueux recouvert de feuilles mortes. Il est 13h30.
Au 13è km, nouvelle pause : renforcement de nos équipements, car la pluie tombe à verse ! Bien entendu, comme je prends une photo du groupe, où chacun est équipé comme s’il se trouvait en Irlande, les plaisanteries-clichés sur ma Bretagne natale fusent soudain! Alain me rappelle même que la situation pourrait avoir un lien avec le fait que, dans la matinée, il m’ait entendu fredonner quelques paroles d’une chanson ! Mais peu me chaut ! Car vous savez ce qui se dit en Bretagne quand certains se plaignent de la pluie ? « Ici, il ne pleut que sur … … »
A 13h50 nous repartons en pente montante sur notre droite par ce chemin toujours herbeux au bout duquel nous atteignons la route bitumée qui mène au village.
Il est 14h15 environ et nous avons parcouru 14km830. Nous sommes près d’un pilier surmonté d’une croix. Normalement, nous devrions prendre le chemin herbeux sur notre droite et remonter vers le village par le sentier glissant que nous avions emprunté à l’aller et qui aboutit près du château d’eau.
Mais c’est ici que se révèle, pour la première fois de la journée, et non la dernière, ce qui nous reste de notre sens de la démocratie : d’aucuns proposant de revenir au parking par la route bitumée plutôt que par le chemin herbeux, Alain met la proposition aux voix. Il en résulte que compte tenu des circonstances, notamment de la pluie incessante et de l’état des chemins, l’option du retour par la route bitumée l’emporte largement.
Parvenus au village, Alain manifeste le souhait de débriefer la randonnée dans un établissement approprié, « pour une fois qu’il s’en trouve un dit-il ! », à juste titre. Toutefois il rencontre des avis contraires qui, visiblement, le déçoivent mais l’emportent après mise aux voix ! Rude journée pour lui, mais il est foncièrement démocrate!
Dès lors, nous descendons lentement du village par la route pour rejoindre le parking du stade que nous atteignons vers 14h30, et au bout de 16kms400environ.
Après quoi, chacun se déséquipe et prend la direction de Toulouse dans le confort retrouvé de son véhicule.
Nous nous souviendrons de la randonnée de Sainte-Foy-de-Peyrolières, « tombée deux fois à l’eau », et donc deux fois reportée, et subie réellement sous l’eau une fois réalisée ! Mac Mahon se serait peut-être encore écrié, comme devant les inondations de Toulouse en 1875, à ce qu’on dit, « Que d’eau, Que d’eau » ! Santé à tous !
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